Le Premier ministre au cours de son grand oral a abordé l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali. Selon le chef de gouvernement, le président Alassane Ouattara est resté dans sa logique, à savoir recourir à la voie diplomatique pour aboutir à leur libération.
Un choix amplement justifié, si l’on s’en tient aux propos de Patrick Achi, Premier ministre. « Dès le départ, du fait des relations sécuritaires entre la Côte d’Ivoire et le Mali, qui datent de nos arrières grands-parents, de notre histoire, le président a décidé de traiter ce sujet par la voie diplomatique. Des gens sont intervenus. Et il n’a pas varié d’un iota. Et il continu d’emprunter la voie de la diplomatie pour laquelle il a le sentiment que ce c’est la meilleure voie qui permettra de dénouer cette situation. Je crois qu’on s’en tient à ça », a-t-il dit. En tout état de cause les ivoiriens doivent faire confiance au président de la République. « On continue d’avoir cette voie de la diplomatie, de la négociation, qui est une voie de sagesse que le président a pris pour nous mener là où sommes aujourd’hui. Continuons de lui faire confiance.
Le Premier Ministre a, par ailleurs, indiqué que la transformation structurelle de l’économie est l’un des chantiers clés de la « Vision 2030 » du gouvernement. Il s’agira de moderniser l’agriculture, développer le secteur industriel et tertiaire pour dynamiser un tissu d’entreprises, source d’investissements et d’emplois nombreux, créateur de valeur-ajoutée.
Selon le Chef du gouvernement, la Côte d’Ivoire a maintenu l’accessibilité des carburants avec un plafonnement du prix à la pompe, grâce à une subvention de l’État. Il a ajouté que cette politique de soutien au pouvoir d’achat s’est manifestée dans la hausse du prix du cacao et la fixation du prix de la noix de cajou, dans le plafonnement du prix des principaux produits, d’une amélioration sans précédent des traitements des salaires des fonctionnaires et agents de l’État.
A l’en croire, grâce à cette action vigoureuse, le pays atteint deux objectifs clés. D’une part, préserver le pouvoir d’achat de nos populations et contenir l’inflation à un peu plus de 6% contre 8,5% en moyenne dans la zone communautaire. D’autre part, maintenir une croissance forte en 2022 pour la Côte d’Ivoire, attendue à 6,8%.
Au final, Il a rappelé la poursuite des grands chantiers d’infrastructures, dont l’amélioration de la fluidité du transport dans le Grand Abidjan, la livraison prochaine du marché de Bouaké, de la CAN 2023.
Narcisse KONAN