A la faveur d’un reportage dans la région du Bélier, notamment dans le département de Tiebissou, nous

avons rencontré des hommes et des femmes occupés à apporter des soins majeurs aux populations. Nous

nous sommes approchés et échangés avec la présidente de l’Ong dite E’MOH qui était à l’ouvrage avec son

équipe dans ce centre social. Présentez vous à nos lecteurs et parlez nous de votre ONG en termes de

missions et d’objectifs? Je suis Solange Kouame présidente fondatrice de l’ONG E’MOH qui a pour mission

de sensibiliser nos mamans sur la fréquentation des centres de santé, la consultation prénatale,

la vaccination des enfants, en un mot nous appuyons les actions de l’État. L’on peut ajouter que nous

œuvrons chaque jour auprès des maternités et de la population du district autonome de Yamoussoukro

la présidente de EMOH saluant la population

avec un réseau de bienfaiteurs et de partenaires engagés répartis dans tout le bélier et d’autres villes de

Côte d’Ivoire. Je précise que l’Ong E’MOH organise son activité annuelle nommée MI-AOULIETCHIN qui

œuvre déjà depuis 2 ans dans les localités de Tiebissou et Yamoussoukro. Nous misons plus sur le bien-être

familial et social en particulier la santé, mère, enfant, en distribuant des kits mères et enfants, matériel

médical, équipements électriques, aussi la prise en charge de certains cas de maladie.Vous sillonnez la région

du Bélier pour venir en aide aux femmes sur le plan de la santé. Décrivez nous une journée où vous êtes

reçue dans un village pour servir les besoins de la cause. Une journée de Mi-aoulietchin c’est d’abord une

mobilisation des femmes et une fois sur les lieux, l’équipe se met à la disposition du personnel de santé sur

place pour une meilleure prise en charge. Il y a celles qui font la consultation prénatale, celles que les sages

femmes envoient pour l’échographie et celles qui vont pour le dépistage du cancer du col de l’utérus, et

pendant ce temps, la sensibilisation se poursuit en présence des autorités, cadres et chefferie qui profitent

pour appuyer notre message à l’endroit de la population. A la fin, nous faisons un partage de collation aux

la présidente de l’Ong E’MOH remettant un kit à une mère en présence du sous-préfet de la localité

femmes et des kitsbébé ( couche savon produit d’entretien cosmétique serviette..)de première nécessité

aux femmes enceintes. Quelles ont été les motivations qui vous ont emmené à fonder cette ONG ? Tenez,

observez. Il y a des femmes qui vivent des grossesses difficiles, il y a des femmes qui désirent en vain des

enfants, il y a des femmes qui donnent naissance dans des conditions difficiles, il y a aussi des mères et

des enfants qui vivent dans des conditions défavorables. C’est au vu de tous ces faits que nous avons pris

la résolution d’agir de façon bénévole auprès de cette frange de nos semblables afin d’apporter notre

soutien à toutes ces femmes dans la traversée de ces différentes épreuves de vie. Pouvez vous nous faire

un bilan de vos actions depuis que vous existez, avez vous un retour après vos passages dans les centres

de santé ? Je peux parler d’un bilan positif, les médecins nous font des retours très positifs sur l’impact sur

la population. Vous évoluez pour le moment au plan national. Avez vous des sponsors qui soutiennent vos

actions sociales ? Nous n’avons pas encore de sponsors, ils seront les bienvenus et ne seront pas déçus

d’accompagner E’MOH. Nous avons quelques bienfaiteurs qui nous aident. Nous sommes à la recherche

de partenariats et sponsors car le défi devient plus difficile chaque année. Vous avez récemment été

présente avec votre équipe à Molonou Nanafoue? Quelle satisfaction vous en avez tiré et quelle est la

suite de votre odyssée ? Très satisfaite de l’activité de Molonou d’autant plus que tout le monde a très

bien accueilli cette activité, cadres, autorités comme la chefferie qui nous ont traduit leur reconnaissance

mais je crois que l’année prochaine nous allons faire mieux avec le soutien de la presse et les partenaires.

Et avant de clore cet entretien, il faut que l’on souligne que notre vision est de promouvoir un monde

meilleur en apportant notre aide aux femmes dans le district autonome de Yamoussoukro et d’autres villes

de notre pays dans la traversée de l’épreuve qui est de donner la vie. Nous exhortons les uns et les autres à

nous accompagner dans cette belle aventure humaine.

Mienmo