Un discours d’anthologie à la presse, deux livres consacrés pour l’un a la démocratie apaisée, et pour l’autre à
l’affirmation de la culture nationale du président Henri Konan Bédié décédé il y a plus d’un an ont retenu l’attention de
l’écrivain Joseph Tiyi qui a décidé de mettre en exergue quelques idées fortes de l’ancien president de la republique de
Côte d’Ivoire. Joseph Tiyi a traité du discours d’anthologie du président Bédié a la presse intitulé: le journalisme mène
au métier d’écrivain. Secondo, l’homme de lettres s’est penche sur l’oeuvre du père du miracle ivoirien baptisé:
» Intelligence de la démocratie apaisée ou l’art politique d’Henri Konan Bédié. » Et troisièmement, l’auteur Joseph Tiyi
s’attarde sur la vision du président Henri Konan Bédié relative a l’affirmation de la culture nationale dépeinte dans son
ouvrage » le miroir aux alouettes « . » Trilogie livresque hommage à Henri Konan Bédié Miroir aux alouettes : 186
pages, 13 chapitres. Retour sur l’Ivoirité. À travers ce retour au débat sain et constructif sur la question, l’auteur invite à
explorer avec les yeux débarrassés d’écailles d’aveuglement, les vrais enjeux du concept de l’Ivoirité. Mettant en avant
la démarche philosophique qu’appelait ce Concept, par le sentiment d’être et de sentir tout pénétré et pétri des valeurs
sociétales d’un pays : la Côte d’Ivoire. Il s’agit ici de culture et de philosophie, et rien que cela. Lire ce livre, c’est relire
ainsi Bédié afin de bien comprendre qu’il a eu tort d’avoir raison un peu trop tôt. Le journalisme mène au métier
d’écrivain : 392 pages, 13 chapitres. Discours mémorable prononcé le 03 mai 1996, par le président Bédié, au moment
où celui-ci était encore au pouvoir, à l’attention de la presse ivoirienne. Le président demandait aux journalistes
ivoiriens de dépasser les complaisances d’inculture et les passions d’une presse carnassière, de pousser plus loin la
quête du savoir, pour devenir aussi de grands écrivains, tels que le monde (littéraire) en connaît.La démocratie apaisée
selon HKB : 336 pages, 7 parties. L’auteur aborde l’épineuse question des rapports conflictuels entre le pouvoir d’État,
l’opposition et le peuple. Il exalte le concept même de « démocratie apaisée », qui, sous le régime Bédié, n’avait pas été
compris ni adopté par l’opposition de l’époque, dans le sens où celui qui en faisait son cheval de bataille (HKB), le
proposait à l’ensemble de la Classe politique ivoirienne. Aujourd’hui encore plus qu’hier, la « démocratie apaisée »
trouve toute sa place dans un pays qui marche toujours dans les agitations et les tragédies politiques. » L’on pourrait
retenir que si l’héritage politique du sphinx de Daoukro est bien entretenu par les dirigeants actuels du parti doyen,
les visions » culturelles » du président Bédié montrent bien que l’homme » a eu tort d’avoir raison un peu trop tôt « .
Mienmo