Depuis quelques années, elle ne cesse de se débattre pour imposer la culture Baoulé. Elle, c’est la

commissaire générale fondatrice du concept EKLOLIKE qui met en orbite les valeurs traditionnelles

baoulé. EKLOLIKE a pris la forme d’un festival et est à sa 3eme édition. Dans un entretien, Dorcas

N’Dakpri nous présente cet autre format de EKLOLIKE :  » Avant tout propos, permettez que nous

ayons une pensée pieuse pour le président Henri Konan Bédié qui nous a soutenu depuis le début,

il nous a toujours reçu et encouragé pour les deux premières éditions. Paix à son âme. Pour cette

3eme édition, nous avions hésité à l’organiser, mais nous avons finalement réalisé que comme c’est

un infatigable travailleur, il n’y a pas meilleur hommage à lui rendre que de continuer à travailler en

respectant nos engagements. Le festival EKLÔLIKE est à sa 3e édition. Cette année le festival va

changer de format pour respecter l’idée originelle qui est la promotion et la valorisation de la

culture baoulé. Nous avons décidé de faire ce festival pour préserver notre culture qui est en

perdition au détriment de la modernité. Il faut absolument faire quelque chose et c’est ce qui

motive notre engagement. Nous sommes baoulé et c’est à nous de sauver notre culture.

C’est un devoir pour les futures générations. Comme les 2 premières éditions, nous invitons tout

le monde. Chacun peut et doit apporter sa pierre. Les particularités de cette année, c’est que nous

allons privilégier les danses, les jeux et la cuisine baoulé. On aura la journée du pagne baoulé.

Oui nous avons décidé d’aller vers les populations. Notamment dans les villages où il y a encore des

danses et jeux traditionnels. Le savoir faire baoulé. Afin d’éviter de dénaturer notre festival. Le thème,

c’est le vivre ensemble source de développement. Nous allons inviter les autres peuples vivant avec nous.

Mon message aux populations de Toumodi et au delà, aux populations baoulés et ivoirienne est que la

culture est l’essence d’un peuple. Prenons conscience et aidons nos parents à perpétuer notre heritage.

Il faut que tous se sentent concernés et portent notre projet. J’exorte tout le monde à porter le projet.

Rendez-vous les 29, 30, et 31 Mars à Toumodi. Nous irons dans 2 villages de tisserands le 29 mars pour

parler du pagne baoulé. Le 30 mars, nous passerons la journée à Kanhankro où nous allons découvrir

tout le patrimoine baoulé. »

Mienmo