Le directeur général du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), Adama Coulibaly, a animé une conférence de presse dans la salle de média de la cop15 sise à Sofitel Hôtel Ivoire, le mercredi 18 mai 2022.

Dans l’optique d’améliorer les contributions de la filière anacarde à l’atténuation des effets climatiques, le Conseil du Coton et de l’Anacarde a initié l’élaboration et de la mise en œuvre d’un programme carbone. Ce programme vise à remettre en lumière l’objectif premier de l’introduction des anacardiers en Cote d’Ivoire, qui était de restaurer le couvert forestier dans la zone nord du pays.

Pour monsieur Adama Coulibaly, la filière qu’il dirige est en avance dans l’agroforesterie. Le Conseil a commencé à fournir aux producteurs 100 hectares d’arbres forestiers qui seront plantés sur les parcelles élaguées afin de restaurer la forêt détruite et protéger le sol.

« Le Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA) est engagé dans l’agroforesterie. Sur chaque parcelle élaguée d’anacardier ou de coton, nous plantons à la demande du producteur, des arbres forestiers. Les essences concernées sont l’acacia, le teck, etc. Cette année, nos parents producteurs attendent 100 hectares d’arbres forestiers que nous avons commencé à livrer », a-t-il annoncé.

Abordant dans le même sens, le directeur général du CCA a souligné que sa structure travaille à l’atténuation des effets des changements climatiques sur les producteurs de coton et d’anacarde. Nous disposons d’un laboratoire d’analyses des sols qui permet de connaître la qualité des sols et de dresser la cartographie. Il évoqué l’existence d’une soixantaine de stations météo dans l’ensemble des zones de production afin de maîtriser la pluviométrie et établir le calendrier agricole.

Parlant de bilan pour la campagne 2020-2021, il s’est dit satisfait parce que la filière coton a enregistré environ 500 000 tonnes faisant de la Côte d’Ivoire, le deuxième pays producteur pour les pays subsahariens et la Côte d’Ivoire reste dans le top 5 africain des meilleurs producteurs.

Selon lui, la Côte d’Ivoire est actuellement le premier producteur mondial avec 966 000 tonnes de noix de cajou commercialisées depuis l’an 2020-2021.

Narcisse KONAN