La PMI de Yamoussoukro située au quartier Dioulabougou de la même ville a enregistré du beau monde en fin de semaine dernière. En effet, après avoir été formées pour sensibiliser sur le paludisme lors de séances de formations, il était question pour la présidente nationale des femmes handicapées de Côte d’Ivoire Anne Cécile Konan de tester les connaissances de ces femmes en la matière et constater de visu leurs capacités réelles à sensibiliser les communautés dans lesquelles elles vivent. C’est pourquoi le vendredi 1er juillet, Anne Cécile Konan est intervenue pour clarifier le bien fondé et préciser l’opportunité du regroupement des femmes handicapées à la PMI de Yamoussoukro:  » Le projet dit projet Voix Essentielles est un projet de Speak Of Africa, une ONG basée à Dakar. Voix Essentielles, puisque les Nations Unies disent que: personne ne soit laissée en arrière, et on a pu constater que dans certains programmes, il y a des personnes qui jusque là n’ont pas intégré ces programmes là qui sont implémentés par les Nations Unies.

Et donc aujourd’hui la voix des personnes handicapées spécifiquement la voix des femmes handicapées est essentielle pour le développement essentiel de notre planète. Nous ne sommes pas des personnes qu’il faut laisser en arrière ou à part. Nous devons contribuer au développement de notre communauté d’où la voix essentielle qui est la voix des personnes qui sont essentielles dans le développement de notre planète. Nous avons axé nos activités sur le paludisme parce que le paludisme est la première cause de mortalité dans le monde et spécifiquement en Afrique subsaharienne où la présence des étangs et des eaux font que le paludisme survit à tout moment. Yamoussoukro, la région du bélier est une zone endémique, il était donc important pour nous de venir dans cette région pour sensibiliser les personnes handicapées pour qu’elles puissent prendre les mesures pour pouvoir éviter le paludisme.

Les personnes handicapées, étant des acteurs majeurs de leurs communautés, il était important pour eux de pouvoir faire cette sensibilisation entre elles-mêmes et au reste de la société. Nous avons commencé notre activité par une formation qui a eu lieu en mars dernier au SAMU de Yamoussoukro, et une fois les personnes handicapées formées, dans les régions ou les communautés où la sensibilisation n’est pas encore arrivée pour pouvoir les sensibiliser. Dioulabougou est une zone où le taux d’alphabétisation n’est pas élevé. Dioulabougou est une zone où les femmes handicapées pensent pouvoir toucher une population qui avait vraiment besoin d’être sensibilisée sur le paludisme. L’activité de la PMI nous a permis de pouvoir faire le point sur la formation et savoir si nos membres ont assimilé la formation reçue au mois de mars dernier et être en mesure de transmettre cela à leurs communautés. Je pense que le concours que nous avons mis en place a été un élément important pour jauger leurs compétences et leurs capacités de pouvoir impacter leurs communautés. C’est ce qui a été fait. Le paludisme a pour principale cible les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans. La PMI de Dioulabougou était pour nous l’endroit idéal pour trouver les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans pour satisfaire à la sensibilisation sur le paludisme. »

Mienmo