Le 3e congrès de l’association africaine pour la recherche et le contrôle de la résistance aux anti microbiens (AARAM) a refermé ses portes ce 10 février à l’Institut national de santé publique à Adjamé.

Plusieurs chercheurs africains de pays francophones lusophones et anglophones ont échangé sur le thème : Menace pandémiques et résistances anti-microbiens comment l’Afrique se prépare ?

Selon le professeur Abdoulaye Djidé Président de l’AARAM la résistance anti-microbien est un problème qui est peu connu par la population c’est pour cela l’AARAM s’est donnée comme mission de produire des données qui permettront de montrer l’étendue de ce problème pour la communauté scientifique mais aussi pour les décideurs et la population.

Le président de l’AARAM a aussi indiqué que les pandemies sont le lit pour l’acerbation pour l’utilisation des anti-microbiens et cette utilisation incontrôlée entraîne le développement de la résistance. Il a donc exhorté les autorités a mieux outiller les laboratoires pour que le diagnostic soit fait, pour pouvoir connaître l’ampleur du problème et mieux y faire face.

Le docteur Aka Koffi Charles représentant le ministre de la santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a salué le thème de cette assise et a appelé l’AARAM a établir un lien avec la communauté pour faire comprendre que l’usage des anti-microbiens vient soigner les maladies, mais qu’il faut faire attention à leur utilisation.

Pour lui ce congrès est le bienvenu car il permettra à l’Afrique de se préparer pour ne pas se laisser surprendre.

ATTOMOLY JUSTINE