Mesdames et Messieurs les congressistes
Chères consœurs et chers confrères
Je voudrais avant d’aller plus loin dans mon propos, vous remerciez pour la confiance que vous venez de me renouveler. Je vous suis infiniment reconnaissant et je prie le Très Haut et son fils Jésus Christ de m’accompagner et de m’éclairer tout au long de ce mandat pour mériter de vous et surtout de répondre aux attentes de tous les journalistes sans exclusive.
Mesdames et Messieurs, membres de l’UNJCI,
Le 11e Congrès aura été le plus pénible que l’Union ait connue. Après celui de 2019 qui n’a pas été non plus de tout repos, nous croyions avoir tourné la page des incompréhensions. Tout au long de mon mandat, j’ai consacré beaucoup d’énergie à récréer cette confraternité mis à mal par des enjeux électoraux. J’avais ouvert les bras à tous les journalistes. Tous ceux qui m’ont élu et ceux qui ont choisi mon adversaire de cette époque avaient un égal accès à mon bureau. La philosophie qui a présidé à la création de notre union étant de faire de l’UNJCI, le creuset de confraternité et de solidarité. Hélas, à l’occasion de ce congrès qui s’achève aujourd’hui, les démons de la division ont réapparu, plus déterminés que jamais. Or, il nous faut casser ce cycle pernicieux qui fragilise l’UNJCI et menace sa survie.
Mesdames et Messieurs,
La vie est dynamique par essence et les relations humaines qui manifestent cette vie ne le sont pas moins. C’est pourquoi, je suis convaincu que tout peut évoluer dans le bon sens si l’on y met du sien. Si l’on y met sa bonne foi.
Pour ma part, j’ouvre mon cœur et mes bras à nos frères avec lesquels des incompréhensions nous ont divisés, le temps d’une élection. Je lance ici et maintenant un appel solennel à l’union et à la confraternité. L’UNJCI, c’est notre fétiche. C’est le trait d’union entre tous les journalistes. La mobilisation exceptionnelle enregistrée par le 11e congrès montre à l’envi que cette évidence est bien perçue de tous.
Le seul vainqueur de cette élection, c’est l’UNJCI elle-même. Elle a montré sa force de résilience, en dépit des soubresauts et tous les vents de traverse. Nous avons tous gagné et nous devons tous unis, travailler au renouveau de notre association. Le congrès de 2019 et celui qui s’achève a montré toutes les fragilités, voire les lignes de fractures de l’UNJCI.
Chères Consœurs et Chères confrères,
Comme vous le voyez, le défi primordial, aujourd’hui, est de consolider notre association qui est, par ailleurs, notre principal outil de combat. Les autres défis, je ne cesserai de le rappeler, se résument dans la quête de la survie même de notre métier. Si nous n’allons pas ensemble, unis comme un seul homme pour poser nos vrais problèmes aux autorités compétentes, nos chances d’avoir une oreille attentive s’amoindriront d’autant. Nous n’avons pas le droit de laisser la proie pour l’ombre. Il n’est pas raisonnable de se battre au chevet d’une mère malade.
Nous devons avoir en esprit que ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise.
Je voudrais exprimer ma reconnaissance à nos aînés et devanciers du Conseil des Sages qui n’ont ménagé aucun effort pour contenir les débordements. Chers référents, je me permets de vous mettre à nouveau en mission. User de votre aura et de votre autorité indiscutable pour ramener définitivement la paix dans la maison UNJCI.
A vous chères consœurs et chers Confrères, je vous demande d’être, chacun à votre niveau, un instrument de paix et de réconciliation.
Vive la Confraternité pour que vive l’UNJCI.
Merci de votre écoute attentive.
Jean-Claude Coulibaly
Président du Conseil Exécutif de l’UNJCI
Abidjan, le 26 novembre 2022