Mécontents de la visite au siège du PDCI du ministre de la Réconciliation nationale Kouadio Konan Bertin, cinq à six hommes bien entraînés, issus des rangs de la JPDCI, ont voulu empêcher la tenue d’un point presse en agressant des journalistes présents sur place.
« KKB », ancien candidat « dissident » lors de la dernière élection présidentielle, revenait pour la première fois au siège du PDCI depuis son exclusion du parti en octobre 2020.
Ancien membre du parti d’opposition, c’est avec ses nouveaux habits de ministre de la Réconciliation nationale qu’il s’est entretenu avec le secrétaire exécutif du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, dans le cadre d’une série de rencontres avec les partis politiques de Côte d’Ivoire, visant à l’apaisement de la vie politique.
Une rencontre qui a été perturbée par 4 à 5 hommes, déterminés à empêcher la tenue d’une déclaration de presse commune des deux hommes.
Ces individus, membres du PDCI, plus précisément de la branche « rurale » des JPDCI, ont renversé les micros installés sur le pupitre et ont sommé les représentants des médias de déguerpir.
Refusant de quitter les lieux, plusieurs journalistes présents pour couvrir cette rencontre ont été bousculés, et violentés. Au cours des échauffourées, deux journalistes de la NCI ont été pris à partie. Ils ont quitté le siège du parti les vêtements déchirés, légèrement blessés et leur matériel rendu inutilisable.
D’après une source au sein de la Jeunesse du PDCI (JPDCI), les militants souhaitaient protester contre la normalisation des relations avec le ministre « KKB » alors que 65 membres du PDCI sont toujours en prison, dont cinq cadres du parti.