» Mon candidat à l’élection présidentielle de 2025 est le président Laurent Gbagbo en attendant la

convention qui le désignera officiellement j’en suis sûr. Pour le moment, il n’est pas sur la liste électorale mais

il y sera. Car l’absence du président Laurent Gbagbo de la liste électorale est une injustice. Ceux qui se sont

faits les chantres de la lutte contre l’exclusion ne peuvent pas aujourd’hui exclure un adversaire parce qu’ils

le redoutent. Le président Laurent Gbagbo a une histoire avec la Côte d’Ivoire. Il porte les espérances de

millions de nos citoyens. Pourquoi veut-on l’empêcher de participer à une compétition électorale ?

Pourquoi veut-on tenir le calendrier politique d’un leader à sa place et vouloir le contraindre à une retraite ? « 

Ces bout de phrases sont un extrait d’une interview que Stéphane Kipré, 1er vice-président exécutif du PPACI

en charge de l’implantation et de l’animation des fédérations et des coordinations a accordée au journal en

ligne infocentrale.net le 2 janvier dernier au siège du parti cher à Laurent Gbagbo le PPA-CI.

En effet, à l’analyse, il y a lieu de revenir sur cette question sensible qui dérange les ivoiriens, l’omission du

nom du 4ème président de la République de Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo sur la liste électorale.

Tout le monde sait que cette question peut se régler politiquement. Il suffit que le président de la

République Alassane Ouattara lève le petit doigt pour évacuer cette situation qui met les ivoiriens mal à l’aise.

Et quand on sait que le président Alassane Ouattara a passé tout son temps à décrier l’exclusion, il serait

vraiment intéressant qu’il pèse de tout son poids pour réparer cette injustice afin d’atténuer la crise qui n’a

que trop duré. Les ivoiriens ont besoin de paix et de quiétude. Les ivoiriens, naturellement, ne sont pas des

va-t’en guerre, des habitués de violence et de barbarie. L’on peut considérer que les crises socio-politiques

de 2010 et 2020 ont été des accidents de parcours. Et les élections de 2025 peuvent apparaître comme une

négation du passé et cela devrait constituer le véritable combat de toute la classe politique ivoirienne.

Les ivoiriens invitent le président Alassane Ouattara à se pencher sérieusement sur ce cas et le régler

définitivement. Il en a les moyens juridiques et politiques.

Mienmo