Du 15 au 17 mai 2025, la Maison N’Zassa de Treichville vibrera au rythme de l’humour, de la satire et de la
réflexion, à l’occasion de la 8e édition du Festival International du Dessin de Presse et de la Bande Dessinée,
Cocobulles. Placée sous le thème évocateur « Les dessins contre les infox pour une élection pacifique », cette
édition s’annonce comme un véritable plaidoyer graphique pour la démocratie et la paix. Porté par un solide
soutien institutionnel, avec le haut parrainage de M. Amadou Coulibaly, Ministre de la Communication et
Porte-parole du Gouvernement, et placé sous l’égide de Mme Françoise Remarck, Ministre de la Culture et de
la Francophonie, le festival bénéficiera de la présidence effective de M. Albert François Amichia, Maire de
Treichville. Une implication qui témoigne de l’importance grandissante de Cocobulles dans l’agenda culturel
ivoirien et ouest-africain. Durant trois jours, dessinateurs de presse et bédéistes venus d’Afrique et d’Europe
— dont PIET (France), Dlog (Tunisie) et Cédric Quenum (Bénin) — investiront les murs, les planches et les
esprits. À travers expositions, ateliers, conférences-débats, séances de dédicaces, concours, fresques
collectives et animations jeunesse, ils mobiliseront leur art pour sensibiliser à la désinformation, en particulier
en période électorale. Car dans un contexte sociopolitique souvent tendu, le dessin de presse se révèle être
un outil puissant : il éveille, il questionne, sans heurter ni manipuler. « Face aux infox, le crayon est une arme
pacifique, mais redoutable », rappellent les organisateurs. Au fil des années, Cocobulles s’est imposé comme
le plus grand rendez-vous du dessin de presse et de la bande dessinée en Afrique de l’Ouest. Un lieu de
convergence entre artistes, citoyens, institutions et jeunes publics, au service d’une cause essentielle : la
liberté d’expression et la construction d’une citoyenneté éclairée. Le rendez-vous est donc donné à Treichville,
pour une édition où chaque trait comptera… pour la vérité, pour la paix, et pour la démocratie.
Oussou Léon