Du 29 septembre au 8 octobre, le SARA (Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales

d’Abidjan ) s’est tenu sur les bords de la lagune Ebrié. Parmi les structures agricoles qui y ont pris part,

l’on pouvait noter la présence de l’ UVETO (Union Vivrière de Toumodi).

Depuis son stand, la première responsable de cette entité spécialisée dans le vivrier Assassy Kouadio

Anasthasie s’est entretenue avec la presse. Voici l’essentiel de ce qu’elle a dit:  » Comme nous sommes

de la région du Bélier, précisément du département de Toumodi, le Conseil Régional du Bélier qui nous

a reconnu un certain mérite nous a sélectionné pour participer à ce salon.

L’UVETO fait en même temps la production, la transformation et la commercialisation du vivrier.

C’est notre singularité. Elle revendique 23 villages dans le département de Toumodi dont 446 membres

avec seulement 15 garçons. Notre structure est la faîtière qui regroupe toutes ces associations.

Ici au SARA, notre stand a présenté de l’attiéké de Toumodi sans amidon avec la pâte d’arachide 100%

Assassy K. Anasthasie présidente de l’UVETO dans son stand au Sara

naturel et du piment assaisonné. Nous sommes au SARA pour faire du B to B, croiser des gens, chercher

des partenaires pour faire grandir notre coopérative. Nous repartons d’ici satisfaite car le SARA nous a

épanouie en quelque sorte. Pour parler de mes sœurs qui n’ont pas encore compris et qui attendent

toujours la générosité d’un amant d’un soir, je leur demanderai quel que soit leur âge, de  » replier  »

pour chercher à faire quelque chose qui va leur rapporter de l’argent dignement.

L’agriculture et le commerce leur ouvrent leurs bras. Tenez, avec 10.000 frs, tu peux te rendre au

marché pour acheter un seau d’aubergines. Quand tu les places, tu peux avoir au moins par jour 2000 frs.

Et à la fin du mois, cela fait 60.000 frs. Et si tu fais 1 an dans cette affaire, tu peux multiplier ce que tu gagnes.

C’est de l’argent. Et tu peux faire d’autres investissements. Je demande donc à mes sœurs qui ne

font rien en ce moment d’y penser sérieusement. L’agriculture nourrit son homme en Côte d’Ivoire.

Et nous, nous vivons de cela. Pour finir, je demanderais au gouvernement de nous aider, d’aider les

femmes du vivrier. »

Mienmo