» Il faut retenir que la question de la découverte d’enfants abandonnes est très récurrente ici dans la région du bélier. Il a donc fallu que nous réfléchissions ensemble pour que les acteurs qui interviennent dans ce domaine à savoir les travailleurs sociaux, le ministère de l’enfant et de la famille, les structures d’accueil et le ministère de la justice, le juge de tutelle, le parquet et autres afin que ces acteurs-là s’asseyent pour mutualiser toutes leurs diligences. Je le dis parce que nous avons intérêt à travailler en symbiose. » Ces mots sont de la procureure Mohiro Paule Richemonde exerçant au parquet de Toumodi. Attachant une importance particulière a cet état de fait, la procureure a initié un atelier le mardi 20 décembre a l’hôtel Canaan de Toumodi avec les différentes entités qui gèrent la procédure relative à la découverte des enfants abandonnes.   Les échanges ont été francs et instructions. Les différentes interventions ont enrichi plus d’un a plus de professionnalisme. Constatant certaines anomalies dans le déroulement de la procédure idoine, la procureure Mohiro Paul a fait des éclairages :  » Retrouver un enfant implique non seulement un état civil qu’il faut établir, une salle d’accueil qu’il faut retrouver, d’où un appui humain. Il existe des procédures administratives et des procédures judiciaires que chaque acteur ne devrait pas ignorer. A quel moment informer le juge de tutelle quand on retrouve un enfant et après cette découverte qu’est ce qu’il faut faire ?  L’OPJ qui établit le PV de l’enfant, qu’est ce qu’il en fait? Les structures qui sont habilitées à accueillir l’enfant, en vertu de quel acte, ils accueillent l’enfant ?  D’ou l’ordonnance de placement du juge des tutelles. Toutes ces questions doivent nous emmener à travailler en collaboration et en symbiose pour que cette procédure soit bien faite et que l’enfant qui est reconnu dans un centre aie un dossier complet sur les plans sante, judiciaire, et un acte d’état civil et je pense que cela va vraiment nous permettre d’avoir une traçabilité plus tard ou il sera, dans quelle structure il sera et cela va participer un tant soit peu à mettre un frein au traffic d’enfants. » Pour finir, la procureure Mohiro Paule Richemonde.  Indique ce qui suit :  » Désormais nos efforts seront mutualisés, aucune structure ne sera Isolde, nous travaillerons ensemble arrachepied. Nous avons mis en place une plateforme afin que nous soyons tous au même niveau d’information. »

Mienmo