La porte-parole de plus de soixante (60) propriétaires réunis en collectif a animée une conférence de presse au siège de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) sis au Plateau. C’était le lundi 10 octobre 2020 à 14h.
Cette conférence de presse s’inscrivait dans le cadre du projet de l’autoroute Mondoukou-Assouindé. Selon le collectif, ce beau projet à vite tourné au cauchemar pour les propriétaires des terrains qui ont été mis en valeur ou non, construis pour certaines avec de biens immobiliers. L’implantation de l’autoroute nécessitant une emprise, les parcelle sous cette emprise ont été affectées gravement sans aucune information préalable et il y a de cela un (1) an jour pour jour depuis octobre 2021.
Le drame selon elle, est que tout ceci se fait sans aucune information portée aux propriétaires. Lesdits propriétaires ont découvert sur leurs installations et terrains « tags » au rouge AD (à démolir). Sept (7) courriers ont même été déposés dans des ministères impliqués et structures concernées pour obtenir un dédommagement, aucune information précise et claire reçue de la part des intervenants (Ministères et prestataires).
Depuis une année, tous les intervenants et l’AGEROUTE ont fait font des promesses qui ne sont restées que promesses. Aucun résultat, aucune avancée concrète pour les propriétaires.
Fort est de constater que c’est avec colère et découragement que les impactés entreprennent toutes leurs démarches dans le seul but de faire reconnaître leur droit en dédommagement suivant un plan d’action de recasement et dédommagement.
« Comment le Directeur du domaine public peut-il vouloir exproprier de leurs terrains des propriétaires qui les ont acquis légalement ? C’est-elle interrogée. Pourtant, ils sont tous détenteurs soit de titres de propriété, soit d’un arrêté d’approbation en règle », a-t-elle ajoutée.
« Nous lançons ici et maintenant un appel à la Présidence de la République et encore aux Ministères afin qu’ils se saisissent promptement de ce dossier ; toute chose que fera valoir nos droits. Nous avons foi en Côte d’Ivoire qui est un Etat de droit. Tout en espérant avoir apporté tous les éléments qui fondent notre démarche, nous gardons espoir en la suite favorable qui sera donnée », a-t-elle conclue.
Narcisse KONAN