« Nous devons avoir la maîtrise de l’utilisation des ressources optimales et savoir gérer notre épargne public propre », a souligné d’entame M. SECONGOCLOTCHO, PDG du BMCI. « Comment faire en sorte que les canaux nationaux capitalisent le dynamisme de l’économie numérique dans les canaux nationaux afin que notre pays puisse mobiliser dans ses canaux toute le dynamique ? Nous n’avons plus besoins de courir sur le marché financier pour lever des fonds de 60Milliardsou 120 Milliards car il y a 35.000.000.000 qui dorment sur nos territoires à travers les différentes activités des populations ivoiriennes (payement des actes administratifs, les inscriptions, les hospitalisations…) comment renverser cette tendance du nouvel ordre d’économique numérique à 50%?» C’est pourquoi nous avons décidé de doter notre pays d’une plateforme numérique automne rattacher à la banque du trésor : le Trésor Money », a fait savoir d’entame le PDG BMCI Finances M. SECONGO CLOTCHO le mercredi 17 août dernier lors de sa conférence à Novotel Hôtel d’Abidjan Plateau en présence des médias et des autorités du monde du ROTARY autour du thème ‘’Les Enjeux de l’Economie digital ‘’. Pour le conférencier l’ère du Numérique est une véritable Mine d’Or pour l’Economie Ivoirienne. Selon lui, « Les chaînes de valeurs doivent être embarquées dans la dynamique du numérique et non, être compressées. »Le premier enjeu a-t-il précisé, est de faire en sorte que les acteurs nationaux puissent participer au dynamisme de l’économie numérique ; permettent
également aux dirigeants ivoiriens d’avoir une souveraineté sûre d’avoir leurs données. « Grâce au BIG DATA, nous avons permis au marché de San-Pedro de se faire (1.500.000F/j) Un Million Cinq Cent Mille Francs par jour contrairement à (350.000 F/j) Trois cent Cinquante Mille francs qu’il obtenait par jour. De même nous avons apporté à la mairie d’Abengourou(750.000F/j) en lieu et place de (60.000F) soixante Mille Francs, jour et (1.500.000F/j) Un Million Cinq Cent Mille Francs par Jour au détriment d’Un Million par mois à la mairie de Bassam, pour ne citer que ces exemples », a souligné le conférencier.
« Le budget de l’Etat peut être fixer avant le premier janvier par la maîtrise des flux des données économiques et sociales », a rappelé le PDG de BMCI Finances. Et de poursuivre :« La banque du trésor est actuellement en train de capitaliser le dynamisme des flux financiers générés par les stations de service de l’Etat, la mobilisation des ressources, des deniers publics sur une plateforme qui appartient à l’Etat, le Trésor Money ; la BECEAO a aussi créé sa propre monnaie électronique », a-t-il confirmé. Le second enjeu est d’ordre social : dépasser les limites du capitalisme «Je suis parce que ma communauté est. » « Au Maroc, Grâce au BIG DATA, les feuilles de cabosse sont comptées par satellite pour anticiper sur la production cacaoyère avenir, alors que la Côte-d’Ivoire grand producteur de cacao n’en est pas capable », s’est écœurer un intervenant. Pour M. SECONGO PDG BMCI Finances, « Il n’y rien d’impossible à la Côte-d’Ivoire, il suffit d’y mettre les moyens et de nous mettre au défis », a-t-il répondu sous le regard conquérant de son collaborateur M. M.AMANI HERU pour conclure. M.SECONGO est Président Fondateur de l’Académie de la Sécurité Professionnelle(ASP) Institut Ivoiro-Canadienne de Formation de Gestion d’Expertise en Sécurité et en Sûreté Maritime.

Mariette Kouamé