Franck Aboi est le nouvel entraineur de l’Asi. Le nouvel homme fort du banc de touche du club a été présenté aux supporters. Sa mission est de redorer le blason de l’équipe phare de la région de l’indénié-djuablin. Une mission qui sied à ce technicien venu de la formation d’Adiaké. Dans cet entretien qu’il nous accorde, il mesure l’ampleur de sa tâche, mais se dit prêt à relever le défi qui l’attend.

-Qui est- ce qui vous a motivé à accepter de signer à l’Asi d’Abengourou?

Il faut dire que depuis deux ou trois ans ,je nourrissais l’ambition de jouer la Iigue1 J’ai tenté de le réaliser avec Adiaké , malheureusement mon limogeage à deux journées de la fin alors que nous étions bien placés ne m’ a pas permis de réaliser mon objectif. J’ai été contacté à la fin de la saison par le président délégué Mr Diomandé pour savoir si j’étais intéressé par le chalenge de club de l’Indénié. J’ai tout de suite donné mon accord de principe sous réserve de l’accord du Pca et de son staff : Finalement le choix a été porté sur ma personne. C’est don une fierté pour moi de me retrouver à la ligue après 2016 avec la Société omnisport de l’Armée (SOA)e et de participer au nouveau prochain de l’Asi.

Vous venez prendre un club qui a échappé de justesse à la ligue 2 alors quelle sera votre défi?

J’avoue qu’avant tout je suis un entraineur qui aime le challenge. Je me suis retrouvé dans ce genre de situation où avec l’apport et le soutien des dirigeants j’arrive à relever le défi. Mais cela passe par l’organisation, de la préparation bien faite et un temps de travail afin de remettre les choses à l’état. Avec la grâce de Dieu, je pense que je pourrais satisfaire aux attentes de l’Asi d’Abengourou

Vous aurez l’occasion de bâtir une nouvelle équipe puisque les dirigeants ont décidé de libérer plus de la moitié du groupe avez–vous une idée de vos recrues?

C’est vraiment un gros chantier, j’avoue que ce ne sera pas vraiment facile. Parce que déjà dans 6 semaines, le championnat va démarrer et nous n’avons pas encore le statut définitif. Cependant en fon de la saison, nous avons une idée des joueurs que nous avons ciblés. Même si parmi ceux-ci, il y a 2 ou 3 qui ont malheureusement signé ailleurs mais j’ai déjà une short- liste que j’ai déjà approché et j’attendais d’avoir la confirmation, Dieu merci, c’est chose faite, nous allons passer à l’acte.

Les dirigeants de l’Asi ont annoncé que le club va retrouver ses bases cette saison en jouant ces matches à domicile. Est-e que cela pourrait une source de motivation supplémentaire pour amener l’équipe à jouer mieux?

Effectivement c’est une motivation exceptionnelle je dirai, parce que quand les joueurs se regroupent en cité, on sen un esprit de famille, un esprit de convivialité, il y a une complicité et une cohésion entre. Ce sont des éléments qui militent à la progression des joueurs, parce que il ya un environnement sain c’est donc une bonne idée de revenir à Abengoro où nous auront la ferveur populaire du public sportif d’Abengourou et des villes et villages environnants.

Abengourou regorge beaucoup de cadres mais malheureusement on ne sent pas cela autour du club, quel est l’appel vous lancé?

Je souhaite que les cadres taisent leurs querelles politiques pour leur bien communs qui est l’ASI. Que les cadres unissent au contraire leurs forces autour du club qui fit la fierté de la région. Ce sera la meilleure façon de contribuer au bien-être des populations qui aiment le football.

Interview réalisée par Mariette KOUAME