Le mardi 11 juin dernier, la résidence du chef de village de Kimoukro Nanan Djogou 2 a été le théâtre d’une sympathique cérémonie familiale qui a vu la participation de 25 chefs de villages de Kokumbo qui se sont organisés en mutuelle. En effet, répondant à l’invitation des nanans qui constituent la mutuelle des chefs de Kokumbo, Léonard Kouassi fils et cadre de la même ville a fait le déplacement à Kimoukro pour s’entretenir avec ses parents qui fondent beaucoup d’espoir sur sa personne quant à l’avenir de la région notamment la ville de Kokumbo qui offre un visage triste au visiteur de cette cité jadis dénommée Kokumbo Petit Paris. Après les civilités d’usage, l’hôte de la mutuelle des chefs de Kokumbo a expliqué sur le bien fondé de sa villégiature. Des échanges empreints de vérité et de sincérité ont meublé cette rencontre.

A la fin, Léonard Kouassi s’est confié à la presse:  » Aujourd’hui est un jour ouvrable, en principe je devrais être au travail, mais je me retrouve à Kimoukro pour honorer l’invitation de la mutuelle des chefs de Kokumbo. Je suis là parce que je soutiens tout ce qui est développement et union. Je suis à a disposition des chefs et chaque fois qu’ils me solliciteront, je serai présent pour les soutenir et apporter ma part de contribution au développement de la région. Dans la joie comme dans la douleur, je serai toujours à leurs côtés. J’ai beaucoup de choses à faire valoir, mais sachez qu’au moment opportun, nous allons déclarer nos intentions. Pour le moment, nous n’affirmons pas si oui ou non, nous sommes candidat pour les municipales. Sinon j’ai de grandes ambitions et une vision futuriste pour la région de Kokumbo. Je prends un exemple: J’ai fait deux jours à Djékanou, j’ai sillonné les rues de cette ville. J’ai été frappé par la propreté des rues. Quand on quitte Djékanou et qu’on arrive à Kokumbo, on est écœuré parce que Kokumbo qui est la ville la plus ancienne et la plus grande n’est pas pas capable d’offrir un visage rdieux et épanoui et un minimum de propreté. Moi en tant que fils de Kokumbo, je n’accepte pas cela et cela m’a interpellé. Je vois qu’il y a beaucoup de choses à corriger. Comme mot de fin, je demande tout simplement qu’on me fasse confiance. J’ai l’intention de hisser Kokumbo au rang des villes développées de la Côte d’Ivoire. Autrefois, on appelait Kokumbo,  » Kokumbo Petit Paris », mais aujourd’hui tu ne peux pas ajouter « Petit Paris », tellement c’est honteux. Je voudrais faire renaître Kokumbo de ses cendres. On a beaucoup de projets pour les jeunes et les femmes. »

Mienmo