Fils et Cadre de Toumodi, Henri Aly Touré s’illustre comme une personne qui n’hésite pas à donner, à aider, à

voler au secours de son prochain, à soulager les âmes en détresse, en tout cas à poser des actes concrets de

développement. Nous l’avons rencontré en début de semaine pour essayer de cerner ce personnage qui

force le respect par son choix de vie.

Dons par ci, actions humanitaires et actes de développement par là, qu’est-ce qui fait courir monsieur

Henri Aly Touré?

 » La seule chose qui fait courir monsieur Henri Aly Touré, c’est le social. Je suis une personne à qui Dieu a fait

grâce. Je me situe à une échelle de la société qui me permet avec ce que je gagne de pouvoir aussi faire

profiter mes semblables. Par la grâce de Dieu, je travaille dans une entreprise qui fait du social, la CNPS.

( Caisse Nationale de Prévoyance Sociale). Je dis et je le répète, la seule chose qui me fait courir, c’est le social.

Est ce que monsieur Henri Aly Touré a des ambitions politiques?

 » Non, non. Aucune ambition politique, j’ai une ambition sociale. Je pense que le bonheur se partage. Mes

ambitions, c’est de voir mes semblables avoir le sourire. Je suis un technocrate de la nation. Si on m’appelle

aujourd’hui pour me dire qu’il y a tel poste, venez pour la nation pour apporter votre expérience, votre

expertise à la nation, je suis favorable à cela. Mais ce n’est pas de la politique. Je ne suis ni intéressé par un

poste de maire, ni par un poste de député dans la ville de Toumodi. Toutes mes actions ne devraient pas

effrayer les hommes politiques. J’entends beaucoup de choses, j’entends des gens dire que c’est parce que

je souhaite être maire ou député que je pose tous ces actes. Je ne pense pas que faire du bien à quelqu’un,

c’est d’avoir forcément une ambition Politique. Vous même (les journalistes) vous le savez, je ne fais pas du

bien que dans le petit espace de mon village (Abli commune de Toumodi). Je le fais dans toute la commune

de Toumodi et au plan national. C’est parce qu’on ne peut pas venir s’asseoir pour citer tout ce qu’on fait.

Quel intérêt ! C’est Dieu seul qui récompense. « 

Vous avez choisi de vous engager dans l’aide à votre prochain et à poser des actes de développement

qui profitent à la multitude. Avez vous un plan spécial pour la jeunesse ?

 » Si vous remarquez bien, tout ce que je fais, je le fais avec les jeunes. Ils sont intégrés dans tout ce que je

fais. J’essaie de leur montrer la voie sociale. J’essaie d’être un leader pour eux, quelqu’un qui les éduque à la

notion de la communauté. J’espère qu’ils apprennent à mes côtes. Je continuerai de les intégrer chaque fois

que j’ai des actions. J’essaie de leur indiquer les projections afin que la communauté de demain soit une

communauté paisible, heureuse et développée où chacun a quelque chose. « 

Un message aux autres cadres et que souhaiteriez que la postérité retienne de vous?

 » Il faut que les cadres fédèrent leurs énergies, leurs idées. J’ai l’impression que chacun tire de son côté.

Il faut retenir qu’ensemble, nous sommes encore plus forts que le plus fort du groupe. Ce n’est pas exclure

le plus fort du groupe, mais c’est de l’aider à ce que nous devenions encore plus forts et que les actions que

nous posons soient des actions de grande portée. Ce que je souhaiterais qu’on retienne de moi, c’est le

souvenir d’un homme généreux qui a travaillé et vécu pour son prochain, c’est ce que je recherche et c’est

cela le plus important. Il y a de grands noms dans ce pays et dans le monde que je pourrais citer pour le fait

qu’ils ont marqué le monde par les actions sociales fortes. Il y a Houphouët Boigny dont les générations

citerons le nom, même ceux qui ne l’ont pas connus. Il était bon, généreux, il a construit des églises et des

mosquées etc.. Il y a Bob Marley qui menait un combat d’ordre social, il donne une vision aux opprimés,

il leur dit:  » voici la voie que vous devrez suivre pour sortir de l’oppression. » Pour conclure, il est essentiel

pour nous de faire du social à nos parents, et il faut partager le plus qu’on nous a donnés. »

Mienmo