Mention très honorable. C’est le verdict qui a sanctionné le travail effectué par Koua Serge Stéphane soumis à l’appréciation d’un jury de 5 membres présidé par Pr Kabore Kienon Hélène pour sa thèse unique de doctorat dont le thème est « les conflits entre éleveurs et agriculteurs dans le gbeke » L’impétrant obtient ainsi avec brio sa thèse de doctorat unique option : Prévention, Gestion et Résolution de Conflits. C’était ce mardi 05 juillet 2022 à la chaire de l’Unesco de l’Université Félix Houphouët Boigny, en présence de parents, amis et connaissances.
Face au jury composé de 5 membres, dont deux rapporteurs en l’occurrence les Professeurs GNELE José Edgard, Maître de Conférence (Aménagement du territoire) Université de PARAKOU, BENIN et IBO Guehi Jonas, Prof. Titulaire (Histoire, Sociologie, Socio-économie de l’Environnement), Université Félix Houphouët Boigny, d’un examinateur Prof. MAMBO Yapi Paterne, Maître de Conférence Agrégé (Droit Public) Université Jean Lorougnon GUEDE.
Le désormais Dr Serge Stéphane Koua a défendu avec brio son travail. Selon lui, les problèmes qui sous-tendent cette recherche est lié du fait qu’en dépit des dispositifs institutionnels de prévention et de résolution de conflits entre éleveurs et agriculteurs mise en place par l’État de Côte d’Ivoire depuis 1996. « La prévoyance des conflits entre éleveurs et agriculteurs s’observe toujours.
Aussi, les études scientifiques menées pour comprendre ce conflit insiste sur la destruction accidentelle des champs. Il semble cependant, que dans le cadre de la Côte d’Ivoire, d’autres explications peuvent être convoqués », a-t-il indiqué. Il s’est interrogé de savoir dans quelle mesure, les insuffisances des ressources naturelles et la méconnaissance des textes agro-pastoraux déterminent-elles les conflits entre éleveurs et agriculteurs. Le travail fourni par l’impétrant lui a donc valu à l’unanimité du jury la mention très honorable à la grande joie des parents et amis. Heureux de son succès, Dr Serges Stéphane Koua TANOH a dédié son doctorat à la mémoire de son père, hélas décédé quelques années plutôt.
Narcisse KONAN