Le Professeur KONAN KOUASSI HUBERT, Membre du bureau politique
du PDCI-RDA se prononce: » Une élection qui exclut créé la frustration
et alimente la division. Une élection ouverte, inclusive et transparente
est au contraire une graine de paix, un ferment de réconciliation et un
gage de stabilité durable. » A trois mois des élections présidentielles
en Cote d’Ivoire, la crispation et la fièvre s’installent et le ciel semble
s’assombrir de plus en plus. Un cadre du parti créé par le président
Houphouet Boigny le PDCI RDA, le Professeur Konan Kouassi Hubert
membre du bureau politique dudit parti, Délégué au Recrutement et a
l’Immatriculation de la délégation Didievi 1 et 1er Vice Responsable de
la coordination des enseignants PDCI RDA de la Haute Représentation
du Président Tidiane Thiam pour le District des Lacs nous a entretenu
du climat actuel de la sphère socio-politique du pays. C’était au cours
d’une interview qu’il nous a accordée le mercredi 23 juillet dernier a
Abidjan.
Quelle est votre appréciation du climat socio-politique actuel en
Côte d’Ivoire?
Soyons francs: le climat socio-politique est tendu, préoccupant et peu
rassurant. Nous sommes à la veille d’un moment crucial pour notre
nation, mais au lieu de voir des signaux d’apaisement, de
réconciliation et d’unité, nous voyons des tentatives d’exclusion, de
manipulation du jeu démocratique et de mise à l’écart de figures
politiques majeures comme Tidiane Thiam, Laurent Gbagbo,
Guillaume Soro ou Charles Blé Goudé. Ce n’est ni juste, ni acceptable.
Le peuple ivoirien en a assez des élections à huis clos, des scrutins
verrouillés, et de la démocratie à géométrie variable. Il veut être
entendu. Il veut choisir librement. II veut la paix, mais une paix fondée
sur la justice et l’inclusion. Le climat actuel est donc le reflet d’un
pouvoir qui refuse de lächer prise et qui a peur de la vraie
confrontation démocratique. Mais que cela soit clair: le peuple est
désormais éveillé. Il ne se laissera plus confisquer sa souveraineté.
À trois mois du scrutin présidentiel, faut-il craindre le pire?
Craindre le pire serait céder à la peur. Mais ignorer les signaux d’alerte
serait irresponsable. Nous sommes à un tournant. Le peuple ivoirien
ne souhaite ni violence ni division. Il souhaite une élection inclusive,
transparente et crédible. Cela suppose que toutes les grandes figures
politiques, puissent participer librement. L’exclusion ne fait que
nourrir la frustration. L’histoire récente de notre pays doit nous servir
de boussole. Donc non, je ne crains pas le pire, mais j’appelle à la
responsabilité des institutions pour garantir le meilleur: une Côte
d’Ivoire en paix, démocratique, et fière de son pluralisme.
Quel est le message spécial que vous adressez aux politiques?
Je m’adresse avec respect et gravité au Président de la République,
Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara: » Inscrivez sur la liste
électorale tous les leaders politiques majeurs de notre pays,
notamment le Président Tidjane Thiam, le Président Laurent Gbagbo,
Monsieur Guillaume Soro et Monsieur Charles Blé Goudé. Ce sont des
fils de la Côte d’Ivoire, porteurs d’histoires, d’expériences et
d’espérance pour des millions de nos compatriotes. Une élection qui
exclut crée la frustration et alimente la division. Une élection ouverte,
inclusive et transparente est au contraire une graine de paix, un
ferment de réconciliation et un gage de stabilité durable. Si l’amour
pour la patrie se mesure, qu’il se voie dans les actes concrets, au-delà
des discours. Aux militantes et militants du PDCI-RDA, je lance un
appel fort: Restons unis, restons debout, restons mobilisés autour de
notre candidat, le Ministre Tidjane Thiam. Homme de vision, de
compétence et d’intégrité, il incarne le renouveau pacifique de la Côte
d’Ivoire. Il est l’héritier fidèle de l’école de pensée du Président Félix
Houphouët-Boigny, et porteur d’un projet rassembleur pour notre
nation.
Quel pourrait être votre mot de fin?
Mon mot de fin, c’est un mot d’espérance. Espérance en une Côte
d’Ivoire réconciliée, debout, unie dans sa diversité. Que chacun
prenne conscience de sa responsabilité historique. Nous avons
l’opportunité de tourner une page sombre, et d’en écrire une nouvelle,
plus belle, plus juste, plus fraternelle. Et cette nouvelle page
commence par une élection inclusive en octobre 2025. Que Dieu
bénisse la Côte d’Ivoire et protège tous ses enfants.
Mienmo