C’est à l’unanimité, que les députés de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, membres de la commission affaires sociales et culturelles, ont adopté le projet de loi portant statut des Diplomates ivoiriens.
Un projet de loi présenté, le jeudi 25 mai 2023, face aux députés, par la ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, en sa qualité de commissaire du gouvernement.
« Soucieux de la préservation de l’image de notre pays à l’extérieur, le président de la République, ayant constaté les difficiles conditions de vies de travail de nos diplomates, a ordonné la relecture de la loi n°2 du 27 décembre 2007 portant statut du corps Diplomatique en vue de l’élaboration du présent projet de la loi », situe d’entrée, la commissaire du Gouvernement Kandia Camara. Précisant que les instructions du chef de l’Etat à cet égard visent l’alignement des droits et avantage des membres du corps diplomatiques : Améliorer, de manière significative, les conditions de vie et de travail du Diplomate ; créer un cadre de travail propice permettant au Diplomate de mieux assurer sa mission.
Mais ce nouveau statut des Diplomates initié par le président Alassane Ouattara vise surtout à pallier toutes les insuffisances constatées dans le secteur. Le nouveau statut l’ère Ouattara permettra donc une meilleure définition du profil de carrière du Diplomate et le renforcement de la valorisation des compétences et du mérite ; la mise en adéquation des droits et avantages accordés au Diplomate avec les ressources de l’Etat.
Le président de la République a donc concédé tous ces avantages à la diplomatie ivoirienne en vue de les engager à mieux promouvoir l’image de la Côte d’Ivoire et renforcer son rayonnement dans le monde.
Le nouveau statut l’ère Ouattara accorde plusieurs avantages longtemps recherchés par les diplomates ivoiriens. Par exemple au titre des avantages dévolus au conjoint, « le conjoint ou la conjointe des membres du corps diplomatiques amené à suivre le diplomate à l’étranger percevra une indemnité mensuelle (cf article 20). Lorsque le conjoint fonctionnaire vient à suivre son époux ou son épouse diplomate à l’étranger, il/elle est considéré comme en activité et continue de percevoir son salaire comme s’il était en Côte d’Ivoire.
Ce projet de loi qui comporte soixante- quatorze (74) articles répartis en dix (10) titres renforcera les acquis en termes de modernisation de l’outil diplomatique et de motivation du membre du corps Diplomatique dans l’accomplissement de sa mission.
SERCOM