Le président du comité d’organisation de la 15ème Conférence des parties à la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP15), prévue du 9 au 20 mai 2022 à Abidjan, Abou Bamba a rassuré, mardi 26 avril 2022, que la Côte d’Ivoire est prête “à tous les niveaux” pour accueillir cet événement.
” A tous les nouveaux, nous sommes prêts. Le gouvernement, le chef de l’Etat en particulier, ont veillé à ce que les moyens soient mis à disposition; et qu’au niveau des infrastructures et la logistique, tout soit prêt”, a adéclaré M. Bamba, à l’occasion de la tribune “Tout savoir sur” du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) consacré à la COP15, tenue dans la commune du Plateau.
M. Bamba a expliqué que plusieurs dispositions dont la commission sécurité composée de la gendarmerie, la police, les forces armées et les eaux et forêts, ainsi qu’un plan anti-COVID19, ont été mis en place pour le bon déroulement de l’événement, où sont attendus 5000 à 10.000 participants de 196 pays, une trentaine de chefs d’Etats et 700 journalistes.
Ces derniers prendront part à une réunion des plénipotentiaires, à un sommet des chefs d’Etats sur la problématique de la sécheresse et le développement socioéconomique, à un forum des jeunes sur les métiers de la terre, à un business forum et à un caucus des femmes ainsi qu’à des évènements parallèles.
L’organisation de cette COP15 permettra à la Côte d’Ivoire dont 60% des terres productives sont dégradées, de renforcer son leadership dans la sous-région et dans le monde sur les questions de dégradation des sols et surtout sur les questions de restauration et régénération de ces sols dégradés, d’influencer l’agenda des thèmes qui seront discutés.
Elle va également aidé le pays à procéder à une vaste transformation de la structure économique de son agriculture à travers un programme dénommé “Abidjan Legacy Program” ou ” le programme héritage d’Abidjan”, en vue de la restructuration, de réhabilitation et régénération des sols dégradés sur toute l’étendue du territoire national, a-t-il spécifié.
Selon les Nations Unies, la sécheresse a touché, au cours des deux dernières décennies, 1,5 milliard de personnes et entraîné des pertes économiques d’au moins 124 milliards de dollars.
“Pour un pays comme la Côte d’Ivoire dont l’économie a reposé et continue de reposer sur l’agriculture, cette problématique est d’un intérêt capital”, a-t-il souligné précisant qu’avec la COP15, ce sont des emplois qui vont être créés dont 250 par le comité d’organisation, et des dizaines de millions de dollars seront injectés dans l’économie du pays.
La COP14, rappelle-t-on, a eu lieu du 2 au 13 septembre 2019 à New Delhi, en Inde.
Narcisse KONAN