Abidjan, le 3 août 2025 — Le Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire

(PPA-CI), par la voix de son président exécutif, le professeur Sébastien

Dano Djédjé, a vigoureusement dénoncé les arrestations qualifiées d’«

arbitraires » de plusieurs de ses cadres et militants survenues dans la

nuit du 2 au 3 août à Yopougon. Cette déclaration intervient au

lendemain des violences signalées dans la commune, pour lesquelles

le Procureur de la République avait promis de traquer les auteurs.

Parmi les personnes arrêtées figurent notamment Pascale Zaholy,

députée suppléante de Yopougon, ainsi que plusieurs militants du

parti. Selon le PPA-CI, ces arrestations ont été menées en pleine nuit,

sans respect des procédures judiciaires en vigueur, et les lieux de

détention demeurent inconnus à ce jour. Tout en condamnant

fermement les actes de violence perpétrés le 1er août, le PPA-CI

déplore une réponse sécuritaire « sélective et répressive » visant à

intimider l’opposition à l’approche de l’élection présidentielle

d’octobre 2025. Le parti appelle à la libération immédiate des

personnes interpellées et exige le respect strict de l’État de droit,

notamment le respect de la présomption d’innocence, le droit à un

avocat, et la notification légale des motifs d’arrestation. Le professeur

Dano Djédjé met en garde contre toute instrumentalisation de la

justice à des fins politiques et rappelle que la Côte d’Ivoire est liée par

le Statut de Rome, l’autorisant à saisir la Cour pénale internationale en

cas de violations graves des droits humains. Il annonce par ailleurs

que des démarches seront engagées auprès des organisations

internationales de défense des droits de l’Homme. S’adressant aux

militants, sympathisants et citoyens épris de paix, le PPA-CI appelle au

calme, à la discipline et à la mobilisation pacifique contre ce qu’il

qualifie de « dérive autoritaire ». Le parti réaffirme son engagement à

défendre les libertés fondamentales par la voie du droit.

Narcisse K.