La dédicace officielle du roman intitulé « 6 années comme 6 siècles… 6 années comme 6 heures » de l’écrivain Ferdinand MEKAPEU a été organisée par les structures EO CAP ALL FRANGES et GOROKA CORPORATIONS dans les locaux de l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest à Abidjan sis à Cocody. C’était le samedi 17 Septembre 2022 de 15 Heures à 17 Heures.
Le Révérend Père Président de l’UCAO-UUA dans ces propos liminaires a présenté son établissement et expliqué les différentes facultés enseignées à cet effet. Par la suite, il a déclaré ouvert la cérémonie.
Prenant la parole, Adjoua Carine AYEMENE, responsable de la maison d’édition EO CAP ALL FRANGES et par ailleurs présentatrice de l’œuvre, a souhaité la bienvenue aux illustres invités et s’est réjoui pour la tenue effective de la célébration du livre. Selon elle, L’édition de l’œuvre a été approuvé par le truchement du comité de lecture parce que, cette œuvre présente un contenu d’une pluridimentialité thématique. L’objectif central de ce livre est l’élan vers la cohésion sociale, après une période ou celle-ci avait quasiment disparue. Pour la présentatrice, l’édition définitive du livre a été possible grâce à la structure Goroka Corporation. Il faut dire que les deux formes du livres se complètes, mais le plus important, est de permettre aux publics, de non seulement côtoyer le livre de façon physique afin de s’en imprégner totalement. Selon Carine AYEMENE, « 6 années comme 6 siècles… 6 années comme 6 heures » est une autobiographie de l’auteur parce que basée sur les faits réels, elle est de 162 pages et comporte en 4 récits. Plus impressionnant les uns que les autres, sortie de plusieurs chapitres. Dont le premier dépeint l’arrivé au lieu d’exil qui met à nu les premières difficultés. La deuxième partie ou les difficultés proprement dites sont dépeintes également.
Dans la troisième partie, nous verrons l’approche des bonnes pratiques qui se découvrent par exemple : la vie de famille, la démocratie, la réinstallation de certains exilés ou refugiés. La quatrième partie nous entraine vers les moyens d’aller à la facilité, les alliances, la justice dans son entièreté ou le 2 poids 2 mesures n’a plus existé. Dans le cinquième chapitre nous verrons les moment de joie, il y a la fête du 20 juin et celle du 26 juillet qui sont des célébrations dans l’ordre du domaine des réfugiés, des discours positives qui donnent de la ligneur à l’avenir ou au futur proche et la sixième partie qui met en relief la prise de décision relativement au retour à la patrie, nous verrons les raisons basées sur des solutions durables qui sont passées par des négociations, il y aura aussi la séparations des petites hautes qui n’est toujours pas facile et la réintégration dans la mère patrie. « En tant qu’éditeur, c’est une joie de présenter ce livre, parce que c’est un cheminement que nous avons faire ensemble avec l’auteur », a-t-elle souligné.
Selon l’auteur, l’œuvre est le fruit de six années de difficultés puisqu’il n’a jamais pensé qu’un jour, il se trouverait hors de son pays en train de traverser les difficultés et cela s’est passé pendant six ans. Donc les « 6 siècles » sont considérés comme des moments très difficiles. « Je me souviens que pour la première fois, ma femme et moi avons reçus 100 dollars libériens qui équivaut à 600F CFA, nous avons fêtés à la maison, ce jour-là, la nuit a été très longue. C’est pour vous dire à quel point c’était difficile », a-t-il dit.
Concernant les « 6 Heure » qui sont considérées comme les moments de joie. Toutes les ethnies, les partis politiques vivaient en parfaite symbiose et ce qui était la base de leurs rapports, c’est la parenté à plaisanterie qu’il considère comme des alliances. Il a profité par cette lucarne pour remercier la Ministre Mariatou KONE qui a pesé de tout son poids pour le retour des réfugiés en Côte d’Ivoire. L’objectif que visait selon l’auteur, c’est d’inciter les Ivoiriens à tourner dos à la guerre et contribuer surtout à la paix.
Le Professeur André Kamaté, Conseillé Technique représentant madame Mariatou KONE, Ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, par ailleurs marraine de ladite cérémonie, a félicité l’auteur pour l’initiative prise en mettant cette belle œuvre à disposition des lecteurs. Selon lui, l’ouvrage est d’actualité d’autant plus que la problématique que l’auteur aborde est une problématique qui concerne la vie de la nation. Il s’agit des exilés Ivoiriens au Libéria, une œuvre imaginaire, mais qui s’appuie sur des faits réels et qui nous interpelle sur la nécessité de faire en sorte qu’il n’y ait plus des exilés et pour tourner cette page noire, il nous faut travailler à consolider la paix, il nous faut travailler à renforcer la cohésion sociale, il nous faut travailler à faire en sorte que les Ivoiriens vivent comme des frères et que nous puissions penser désormais développement.
Venus nombreux, la délégation des élus et cadres conduite par le dynamique maire de Binh-Houyé, André Narcisse Meman pour traduire non seulement leurs affections paternelles, mais aussi pour l’accompagner dans ce noble combat qu’il ne cesse de mener pour le retour, l’insertion socio-professionnelle des exilés et une paix durable en Côte d’Ivoire.
Notons que, la cérémonie a été meublée par plusieurs témoignages des anciens réfugiés et de prestations d’artistes.
Narcisse KONAN