Profitant de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2022, Henriette Bédié a attiré l’attention du pouvoir d’Alassane Ouattara sur le phénomène de la vie chère.

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes 

, Henriette Bédié a livré un message dans lequel elle a dépeint la situation socio-économique que vit la Côte d’Ivoire. En effet, l’épouse de l’ancien président ivoirien Henri Konan Bédié n’a pas hésité à pointer du doigt la cherté de la vie qui secoue le pays depuis un moment.

« Malheureusement, ce 8 mars 2022 ne peut être une journée festive de commémoration face à la triste réalité de notre quotidien », a fait remarquer l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. Pour l’épouse du patron du PDCI-RDA, il est clair que « la crise du coronavirus est supplantée par la cherté de la vie dans notre pays ».

Henriette Bédié a poursuivi en interpellant Alassane Ouattara 

afin qu’il trouve des solutions rapides et durables à la hausse des prix des denrées de première nécessité. « Oui, quand la vendeuse du marché se retrouve dans la situation inconfortable de vendre son produit à un coût élevé, elle ressent de l’amertume », a dit Mme Bédié, présidente de la Fondation Servir.

Comme pour apporter une réponse aux propos d’ Henriette Bédié, le gouvernement ivoirien, sous la houlette d’Alassane Ouattara, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 9 mars 2022, a adopté une ordonnance permettant de réglementer les prix des biens, produits et services de première nécessité ou de grande consommation, notamment dans les secteurs d’activités économiques ou dans les localités du territoire où la concurrence par les prix est limitée, en raison de situation de monopole ou de dispositions législatives ou réglementaires, ou de difficultés d’approvisionnement.

Narcisse KONAN