Alex Pierre Arnaud ASSANVO a animé une conférence de presse en collaboration avec le Conseil café cacao. Il avait à ses côtés Carine Poé, KOFFI N’goran, respectivement directrice chargée des délégations régionales et de la commercialisation intérieure du Conseil café cacao et directeur général adjoint. Au cours de cet échange avec les médias, il a défendu la cause des planteurs de cacao qui, selon lui, vivent en dessous du seuil de pauvreté. Et pourtant le cacao apporte dans l’industrie chocolatière plus de 120 milliards de dollars. Alors que la part qui revient aux pays producteurs dont la Côte d’Ivoire et le Ghana, tourne à peine autour de 6 milliards de dollars US.

Au regard du contexte actuel, les producteurs sont les principaux perdants qui continuent de vivre dans la pauvreté. Et pourtant, ils sont appelés sans cesse à faire le plus d’efforts afin de produire des fèves de meilleure qualité, et ce dans un contexte plus que difficile ou ces derniers sont confrontés aux effets du changement climatique et une inflation qui les maintient dans la précarité. « Si le planteur de cacao ne vit pas de sa production du cacao et va subir en plus les effets du changement climatique, cela va causer beaucoup de problème. C’est pourquoi avec l’Initiative, nous travaillons à l’amélioration du revenu du planteur. En mettant en place un mécanisme de prix. Tout ce mécanisme s’appelle le différentiel de revenu décent ». Avant d’ajouter : « L’un des axes fondamentaux est l’initiative d’Abidjan, qui a pour but de soutenir la reforestation et celle-ci passe aussi par le cacao qui fait partir des vergers et des environnements verts de la Côte d’Ivoire. Si aujourd’hui le planteur de cacao ne vit pas de sa production et va subir en plus les effets du changement climatique, cela va causer beaucoup de problèmes. C’est pourquoi avec l’Initiative, nous travaillons à l’amélioration des planteurs en mettant en place un mécanisme de prix », a-t-conclu.

Narcisse KONAN