Il y a quelques jours, Awekro, village situé à une vingtaine de kilomètres de Kokumbo chef lieu

de sous-préfecture a été endeuillé par un sinistre on ne peut plus surréaliste qui a causé la mort

d’une personne. Les recoupements des différents témoignages nous ont fait comprendre qu’en

effet, il y a quelques jours, en fin d’après-midi aux environs de 17h, un vent d’une rare violence a

soufflé sur le village et a décoiffé bon nombre de maisons.

les maisons décoiffées par le vent mortel

Dans sa rage destructrice, ce vent s’est invité au domicile du sieur Binger où il a non seulement

balayé tout sur son passage mais cassé la toiture de sa maison qui s’est finalement écroulée sur lui.

Binger est mort sur le champ. Tout s’est passé en moins de 5 minutes. Et le vent mortel s’est arrêté.

Tout le village était paniqué et tous se posaient des questions sur l’origine de ce vent assassin.

Du coup, Awekro était endeuillé et ne savait à quel Saint se vouer. Quand Léonard Kouassi fils

et cadre de Kokumbo, homme politique de la région du Bélier a appris la nouvelle, il a été affecté.

Aussi a-t-il décidé de se rendre sur les lieux pour soutenir ses parents. Le samedi 7 octobre dernier,

le donateur Léonard Kouassi et la chef du village d’Awekro et les notables.

Léonard Kouassi a rencontré madame le chef du village d’Awekro entourée de ses notables pour

leur signifier toute sa compassion et leur faire des dons en vivres notamment des sacs de riz et

des packs d’huile et des dons en numéraire.

Toutes choses que les habitants d’Awekro ont approuvées à leur juste valeur. Par la voix de M’Bra

Koffi porte-canne de madame le chef du village, les villageois ont exprimé leur reconnaissance à

leur fils Léonard Kouassi et ont promis en retour le soutenir dans son parcours en vue du

développement et de l’épanouissement de la zone de Kokumbo. Pour finir, Léonard Kouassi s’est

confié à la presse:  » Après le sinistre qui s’est passé au niveau d’Awekro, je ne pouvais rester indifférent.

Comme je l’ai toujours fait, il fallait que je vole au secours de mes parents pour leur apporter ma

compassion, les fortifier et leur donner goût à la vie. Car avec les nouvelles qui me sont parvenues,

cela sort de l’ordinaire et frise le mysticisme. Je leur dis yako . Que mes parents d’Awekro sachent

que je suis leur fils, leur enfant, et que je serai toujours là pour les soutenir, les soulager compatir

à leur douleur et aussi partager leur joie. « 

Mienmo