A la maison de la presse à Abidjan Plateau se tient en ce moment un atelier de formation des journalistes sur l’organisation dans les médias numérique, la réforme syndicale et le recrutement des jeunes.

Pour ce premier jour le secrétaire du synapcci, Guillaume Gbato a dans son intervention dénoncé les conditions de travail des jeunes journalistes. Il a aussi abordé les défis et opportunités qui s’offrent à ceux-ci.

Relativement aux mauvaises conditions de travail, il a énuméré notamment la non déclaration à la CNPS, Caisse Nationale de Prévoyance Sociale, l’absence de salaire, l’absence de formation, de contrat, l’abus et bien d’autres.

 Un tableau sombre qu’il veut voir changé. Guillaume Gbato invite donc les journalistes à se mettre ensemble et à militer dans des syndicats et associations pour défendre leurs droits. Le journaliste, selon lui, vit au jour le jour.

 Cette formation porte également sur la liberté d’expression et la presse en ligne. Il s’agit des défis sécuritaires et éthiques dans les médias numériques notamment la législation régissant l’utilisation.

Intervenant sur ce thème, le président du CENACLE Lucien Houedanou a rappelé les nouvelles réformes de la loi sur la déontologie de la presse. Il a rappelé que l’article 26 de la constitution rend désormais le directeur de publication en ligne et le journaliste, responsables des commentaires en dessous de leurs articles. Il invite donc les journalistes à prendre connaissance de ces lois en vue de ne pas s’attirer les sanctions en vigueur.

Notons que cette formation qui prend fin demain vendredi est organisée par l’Union des Journalistes de Côte d’Ivoire en collaboration avec la fédération Internationale des Journalistes qui regroupe plus de 20 journalistes dont le président de l’Union des Journalistes de Côte d’Ivoire Jean Claude Coulibaly.

Attomoly Justine