Face a la presse le mardi 17 mai 2022, ABOU Bamba, président du comité d’organisation de la COP15, s’est réjouit de la bonne tenue à mi-parcours de l’événement en Côte d’Ivoire.
« Je me réjouis de la façon dont l’événement se déroule. Jusque-là, aucun incident majeur n’a été enregistré. On ne peut que prier que cela continue ainsi jusqu’au vendredi, date de clôture », a-t-il déclaré.
Selon le président du Comité d’organisation de la COP15, les participants sont émerveillés par tout ce qu’ils découvrent en Côte d’Ivoire. « Certains d’entre eux ont visité la capitale Yamoussoukro avec ses sites touristiques, d’autres ont découvert le magnifique écosystème lagunaire dont nous disposons, un écosystème unique au monde », s’est-il réjoui.
Au niveau gastronomique, il a été demandé aux prestataires de faire découvrir aux participants les meilleures variétés culinaires du pays. « On a travaillé, avec le ministère du Tourisme, de sorte que les gens se plaisent en Côte d’Ivoire, gardent un bon souvenir du pays et y reviennent après la COP15 », a souligné Abou Bamba.
Au plan institutionnel, le gouvernement a défini le cadre juridique de la gestion de la forêt, en adoptant, le 20 juin 2019, le nouveau code forestier. Les autorités gouvernementales ont également initié un séminaire gouvernemental sur la préservation de la forêt, le 13 novembre 2017 et un Conseil présidentiel consacré à la préservation de la forêt, le 17 mai 2018.
Le gouvernement ivoirien, sous le leadership du Président de la République Alassane Ouattara, reste engagé à restaurer le couvert forestier.
La Côte d’Ivoire compte à ce jour, 9 parcs nationaux, 3 réserves, 230 forêts classées, ainsi que des milliers d’hectares appartenant aux communautés villageoises et/ou à des particuliers. La réduction de tout ce tissu forestier est essentiellement due à la pratique de l’agriculture extensive.
Tous ces efforts portent des fruits. Environ 28 millions d’arbres ont été plantés sur le territoire ivoirien depuis le 1er juin 2021 pour la reconstruction du couvert forestier. Plusieurs plantations de cacao et d’hévéa dans les zones protégées ont été détruites. L’Etat ivoirien encourage l’utilisation du système de surveillance satellitaire, a-t-il conclu
Narcisse KONAN