Ce que N’dakpri délégué communal et Niangoin acteur de la société civile ont dit.
Depuis l’annonce du décès subit du président du Pdci-Rda Henri Konan Bedie ancien président
de la République de Côte d’Ivoire, la maison du parti à Toumodi ne désemplit.
Le Recueillement prévu le vendredi 11 août dernier a encore réuni du monde.
Le délégué communal PDCI Anges Félix N’dakpri tout ému est venu s’incliner devant la chapelle
ardente accompagné de militants abattus.
Le dernier délégué communal nommé par le président Henri Konan Bédié s’est exprimé en ces termes:
» Notre papa est parti comme il a vécu.
Il a toujours vécu dans le silence, dans la discrétion, dans l’humilité.
Il est parti sans bruit dans la paix du Seigneur.
Ici à Toumodi, nous sommes à un moment crucial, déterminant et important.
C’est au chevet de nos défunts et nos défuntes qu’il faut se dire la vérité, sinon ce n’est pas la peine.
Si on n’y prend garde, mais qu’on continue sur l’exploit de montrer au monde entier notre division,
c’est un exploit que nous avons réussi aujourd’hui vendredi 11 août parce que partout les gens se
sont unis, se sont entendus et ils ont fait l’hommage et nous, à Toumodi on a réussi l’exploit de faire
2 groupes.
Il faut qu’on arrête cela. On doit aller en campagne. Vous voulez qu’on aille en campagne divisés ?
Je demande simplement qu’on se respecte et qu’on soit tous unis. » Parmi ceux qui étaient venus
rendre hommage au président Henri Konan Bédie se trouvait un ancien acteur politique Frédéric
Tanoh-Niangoin reconverti membre de la société civile.
Avant d’intervenir, il a pris soin de faire une remarque pertinente: » Pour ceux qui ne le savent pas,
ils pensent que quand on est de la société civile, on ne fait pas de la politique.
Non, on n’est plus partisan, mais on fait la politique, parce que quand on parle de la politique,
on fait du développement et de la gestion de la cité. Cela est l’affaire de la société civile.
C’est pourquoi on critique, on interpelle pour que les choses avancent.
» Ensuite Frédéric Tanoh-Niangoin a continué pour dire ce qui suit: » Yako à tous.
Il y a encore des frictions et des clans dans le parti et c’est dommage.
C’est dommage parce que si les militants du Pdci-Rda vivent le Pdci-Rda dans leur for intérieur,
ils doivent dépasser les contraintes partisanes.
Parce que nous sommes en train de voir comme division risque de perdre le PDCI-Rda.
Or le Pdci-Rda ne doit pas disparaître. Le Pdci-Rda a précédé la Côte d’Ivoire Indépendante.
Toutes les réalisations que nous voyons sont le fait du Pdci-Rda. Les témoignages ont démontré
que le miracle ivoirien, ce n’est pas quelqu’un d’autre. C’est un fils aux côtés du président
Houphouët Boigny.
Je disais à quelqu’un qu’on met plus de temps à faire des études pour la construction d’un pont
que pour sa réalisation.
Cela veut dire qu’en 10 ans, tu ne peux pas réaliser un pont dont l’étude n’a pas été faite 20 ans avant.
Ce n’est pas possible. Et donc la République est une continuité, ceux qui viennent font ce qu’ils peuvent,
mais il faut être honnête pour reconnaître à César ce qui est à César.
L’hommage que nous sommes en train de rendre au président Henri Konan Bédié n’est pas un hommage
pour le principe, mais c’est un hommage pour que sa mémoire demeure, et pour que sa mémoire demeure,
il faut que le Pdci-Rda vive, et pour que le Pdci-Rda vive, il faut qu’il y ait l’union pour que toutes les batailles
à venir, le PDCI-Rda les remporte.
Parce que si le PDCI-Rda ne les remporte pas, le PDCI-Rda aura failli.
La seule chose que l’on peu faire pour Bédié, c’est d’honorer sa mémoire avec des victoires.
» Le délégué Anges Félix N’dakpri et les militants ont allumé des bougies et ont entonné l’hymne du parti.
L’atmosphère était pleine d’émotions et des âmes sensibles cachaient à peine leurs larmes.
Apres quoi, Anges Félix N’dakpri a offert un rafraîchissement général à toutes les personnes
présentes à ce recueillement, militants comme sympathisants.
Mienmo
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