Simplice Yao Konan cadre du Bélier parle de l’homme. Après les obsèques du talentueux et célèbre maître de

cérémonie Henri Jacques Tanoh- Niangoin, les hommages et témoignages fusent de partout. Simplice Konan

fils de Moronou N’Gban, directeur de cabinet du ministre d’Etat Jeannot Ahoussou était un  » aine respecte  »

du défunt. Voici ce qu’il retient de lui:  » En 2005-2006, quand j’ai été nommé sous la direction du ministre

Allah Kouadio Rémi directeur des affaires administratives et financières du ministère de la santé, un groupe

de jeunes de Toumodi est venu me saluer et me féliciter. Parmi eux, il y avait lui-même Henri Jacques, feu

Théophile, Ahoussou Benoît, et bien d’autres. Ils étaient fiers de voir un de leurs aînés accéder à un tel poste.

Après quoi, Henri Jacques a continuer de me côtoyer. En 2007-2008, il était d’une promotion de l’ISCT et pour

une de leurs sorties détente à Assinie Maffia, pour le choix du parrain de la promotion, il a insisté auprès de

ses collègues que ce soit moi le parrain. Et il est venu me convaincre. Chose que j’ai acceptée. Et nous avons

passé de bons moments à Assinie Maffia. Et depuis lors, on ne s’est vraiment plus quittes. Il me voyait respect,

admiration et considération. Quand il avait quelques difficultés, il se referait à moi pour un conseil. Il avait

voulu intégrer la fonction publique, il a sollicité mon appui, mais les choses ne se sont pas passées telles que

souhaitées. La dernière conversation écrite que j’ai eue avec Henri Jacques date du début de l’année 2025. J’ai

vu Henri Jacques la dernière fois le lundi 27 avril dernier a Bouaké lors de l’inauguration de l’hôtel de ville. Il

était de la délégation de la ministre, gouverneure du district des lacs docteur Raymonde Guoudou Coffie dont

il est devenu le charge de communication. L’inhumation a eu lieu hier, mais je n’arrive toujours pas à réaliser

qu’il a rendu l’âme. Voir quelqu’un le lundi en bonne santé et on vous apprend le jeudi que cette personne est

décédée, et non pas par accident, mais par un malaise. C’est regrettable. Il était si talentueux que je l’ai

sollicite, lui et un autre, Commandant Jabar pour animer les veillées lors des obsèques de mon père à

Moronou. Je suis encore affligé. Que le Seigneur garde son âme. « 

Mienmo