Une trentaine d’acteurs de la lutte contre les violences basées sur le genre (Vbg) et des guides religieux ,
des chefs de communautés ethniques et des communautés étrangères ont été formées du 6 au
9 novembre 2023, dans la salle de délibérations de la mairie au cours d’un atelier qui avait pour thème :
« Renforcement des capacités des acteurs de la lutte contre les violences basées sur le genre ».
Au terme de cet atelier, une plateforme de lutte contre les Vbg a été installée et les participants ont
reçu des attestations.
En effet, pour lutter contre ce fléau, le ministère de la femme, de la famille et de l’enfant en partenariat
avec le Fonds des Nations Unies pour la population (Unpa) a initié un vaste programme national de lutte
avec à la clé, l’installation d’une plateforme qui sera chargée de faire la prévention et la prise en charge
à travers une synergie d’action. Elle est constituée des services publics, privés, des organisations non
gouvernementales, des associations et des leaders communautaires. Cet atelier a été animé par Mmes
Koné Née Diaby Massogoma, chargée de la coordination du système de réponse au programme
national de lutte contre les Vbg, Aké Valérie Chantal agent audit programme et Kouamé Hermann,
de l’association des femmes juristes de Côte-d’Ivoire qui a animé le volet de la prise en charge juridico-judiciaire.
Tra Bi Désiré, secrétaire général de la préfecture a, au nom du préfet Dayoro Jean-Firmin,
engagé tous les participants à être des relais sur le terrain parce que les violences basées sur le
genre sont une réalité dans le département.
La preuve, au dire de Jean-Paul Bédji, directeur du complexe socioéducatif d’Alépé, pour les années 2022
et 2023 encore en cours, 2 cas d’agression sexuelle, 9 cas de viol, 15 cas de violence conjugale et 59 cas
de négligence parentale ont été enregistrés. Sans compter les agressions physiques, le refus du droit de
visite à un parent etc.
« Engageons nous tous pour que ce fléau prenne fin » a exhorté Krakou Née Zadi Rachel Goulayouheu,
représentante du directeur régional de La Mé. Quand, Adou Mathias, lisait pour sa part, au nom des
guides religieux, des chefs de village, des chefs de communautés étrangères et ethniques, une motion
dans laquelle ils s’engagent à sensibiliser les populations sur les Vbg.
Tous ont été invités à dénoncer les cas de viol parce qu’en la matière, il n’y a pas de règlement à l’amiable.
Scarlette Josiane B.
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