Le Festival International de Tourisme, de Musique et des Arts d’Attiegouakro, (FITMAA) fait son petit
bonhomme de chemin. Après la première édition en 2024, l’on a remis le couvert pour FITMAA 2025. La
communication des tenants et aboutissants de l’édition de 2025 a été assurée par le premier responsable de
ce festival, le Commissaire Général Bodoua Kouame Armand. C’était lors d’une Conférence de Presse qui a eu
lieu dans un complexe hôtelier a Abidjan le samedi 15 novembre dernier. Après un exposé liminaire, Bodoua
Kouame Gineste Armand a répondu aux préoccupations des hommes de media. Il a d’abord explique les
motivations qui ont mis sous les fonts baptismaux ledit festival en notant les grands axes de la toute
première édition en décembre 2024. Ensuite, il a dressé un bilan de la participation des artistes, des acteurs
culturels et des visiteurs en prenant soin de mentionner les innovations pour FITMAA 2025. Aussi, s’est-il
attelé a démontrer comment le FITMAA contribue à la valorisation et au rayonnement culturel artistique et
touristique de la région du Bélier. Le Commissaire Général du FITMAA s’est aussi attardé sur les principaux
objectifs de l’édition 20 mettant en exergue les types d’activités, de spectacles d’expositions a quoi le public
aura droit non sans indiquer les accompagnateurs pour la réussite de la 2eme édition qui aura lieu les 26 et
décembre a Attiegouakro. » Il faut dire que nous sommes partis d’un constat. Enfant, on assistait chaque
mercredi aux danses traditionnelles au village (Goly, Adjosse, Blome, tam tam parleur et autres). Aujourd’hui,

a chaque cérémonie c’est la fanfare ou des danses venues d’ailleurs qui assurent l’animation. Nos danses
traditionnelles ont donc progressivement disparu. A travers donc le FITMAA, nous voulons ressusciter les
danses traditionnelles. Nous profitons aussi pour faire la promotion du pagne traditionnel made in
Attiegouakro. » A la première édition, nous avons pu a travers le Panel anime par l’Agence Emploi Jeunes
contribuer à ce que les femmes puissent comprendre l’importance du Fonds FAFCI dans l’autonomisation des
jeunes filles. A la Conférence dite par le ministère de la Culture et de la Francophonie, nous avons cerné le
rôle de la culture dans la Cohésion Sociale. Nous avons aussi assisté à des danses traditionnelles comme
l’adjeme d’Assanou et le Gbo de Labokro. Nous avons été aussi émerveilles par les expositions du pagne
baoulé et les accessoires avec confection. La sculpture du Papa Ahoulou Allui. Les artistes tradi-modernes
et humoristes ont meuble les soirées. Avons apprécié le concours culinaire et la remise des tableaux de
remerciements aux partenaires. Pour une 1ere édition, nous avons eu 3000 a 4000 festivaliers. Nous avons
connu des difficultés financières dues aux promesses non tenues et au manque d’accompagnement de
certains partenaires. Toutefois. nous avons eu le soutien de certains cadres et nous leur disons merci. Il y a
monsieur le maire Kouame N’Zouako Jérôme, docteur Kra Eugène, dame Mein Colette, N’Da Lucien, dame
Mensah Adian Laurence, Robert N’Goran et bien d’autres. Les innovations prévues pour la 2eme édition, le
tournoi inter-quartier de football, le jeu de la lutte akploa, le concours de révélation de talents et le concours
du parler mieux le baoulé. Cette année le thème c’est la culture et le tourisme facteurs de développement
local. A travers des expositions nous ferons la promotion de l’art » Nous finirons par les perspectives pour le
développement du FITMAA. Sur le long terme créer un centre d’art et d’artisanat pour promouvoir nos danses
et le pagne baoulé made in Attiegouakro. Créer une académie de la langue baoulé. Pérenniser la Culture a
travers le FITMAA. »
Mienmo
