Près d’une vingtaine de syndicats de l’enseignement du premier degré regroupé dans un collectif ont tenu au siège du Saeppci aux 220 logements à Adjamé, une conférence de presse pour faire connaitre leur position commune sur les négociations de la nouvelle trêve sociale que le Gouvernement ivoirien entend signé . Au nom de son porte-parole du collectif, le Sg du Saeppci a présenté les revendications spécifiques des syndicats de l’enseignement du premier degré. Pour le collectif de l’enseignement du premier degré, la suppression des cours de mercredi, l’organisation d’un concours exceptionnel sur étude des dossiers des instituteurs adjoints ayant une certaine ancienneté, le reclassement du personnel administratif des IEP, Dren et directions centrales. la création de l’emploi de l’administration scolaire sont autres des revendications jugés incontournables pour la quête d’une trêve sociale accepté par la corporation. Le porte-parole du collectif a dénoncé l’attitude dégradante observé à l’endroit des enseignements du premier degré. Pour lui il ne serait pas judicieux de laisser les revendications spécifiques être de traités au niveau des ministères techniques. ‘’ Le collectif tient à souligner qu’un accord signé entre le gouvernement et les Centrales sans prendre en compte nos revendications spécifiques ne nous engagerons pas.’’ a prévenu le parte parole du collectif. Celui-ci a fait savoir que l’enseignement du premier degré, c’est 2/3 des effectifs du ministère de l’Education nationale et le 1/3 de la Fonction publique. Chose que le gouvernement devra prendre en compte. D’aileurs le collectif émet des réserves sur la volonté du gouvernements à signer une trêve sociale.’’ la signature d’une trêve sociale est dangereuse pour les syndicats car faisant brandir l’épée de Damoclès a révélé le SG du SAEPPCI , OURIZALE Jérôme.

Mariette Kouamé